Lémuriens : les fiertés de Madagascar
Que serait Madagascar sans ses innombrables lémuriens ? Ces espèces endémiques font la fierté de l’île depuis des siècles et des siècles. Ici, ils vivent en toute liberté et en toute harmonie avec le reste de la nature, impressionnant ainsi ses spectateurs. Entreprenez un voyage à Madagascar et succombez à leur charme !
Madagascar : plus de 60 types de lémuriens
Quand on évoque Madagascar, on sous-entend ses lémuriens. Cette île authentique abrite le plus grand nombre de ces mammifères au monde. On en trouve plus de 60 types. La Grande île peut se vanter de ses richesses exceptionnelles qui attisent chaque année la curiosité de nombreux touristes et chercheurs du monde entier. On les retrouve dans des forêts sauvages ou dans les parcs zoologiques. Ne soyez pas surpris de les voir grimper sur vos épaules pendant vos balades écotouristiques. Ce sont des animaux à l’intelligence rare. Ils sont dociles et aimables et se familiarisent facilement avec les êtres humains.
Quelques exemples de lémuriens
Citons entre autres le maki catta, l’aye-aye et l’indri.
Le maki catta : une espèce unique que l’on trouve seulement à Madagascar
Le Maki Catta, c’est le trésor de l’île rouge. Vous ne trouverez ce lémurien nulle part ailleurs. Vous le croiserez surtout dans la forêt sèche du Sud et de l’Ouest. Il passe beaucoup de temps sur le sol, et grimpe de temps en temps sur les arbres pour y cueillir des fruits à manger. Les écorces, les feuilles et les fleurs lui servent d’accompagnements pour son repas. Vous le reconnaissez facilement par sa queue teintée de noir et de blanc.
L’aye-aye : détesté mais protégé
Serait-ce en raison de son étrange aspect ? Côté présentation, il est en effet le mariage d’une chauve-souris, d’un hibou, d’un écureuil et d’un rongeur. Des oreilles de chauve-souris associées à des yeux de hibou avec, quelques dizaines de centimètres derrière, une queue d’écureuil et le tout complété par des dents de rongeur. Il y a de quoi faire peur chez ce spécimen, mais il n’en est rien. C’est plutôt lui qui craint les hommes. Considéré par les autochtones comme un porte-malheur, cet animal nocturne n’est pas un prédateur vu qu’il se nourrit de fruits, de bambou et d’insectes. Pour repérer ces derniers, il tape sur un tronc d’arbre à l’aide de son « majeur » extrêmement long, puis écoute le son qui en ressort. Cette espèce protégée risque de s’éteindre dans quelques années.
L’indri : l’espèce associée à l’homme
Ce ne sont pas les scientifiques qui l’associent à l’homme. Ce sont plutôt les anciens, les « Ntaolo ». Les « babakoto » possèdent en effet plusieurs particularités communes à l’être humain si l’on ne citera que sa monogamie et son caractère diurne. Aussi, il est dépourvu de queue. Les indris vivent en groupe d’une dizaine d’individus au maximum. Ils occupent un territoire forestier de 7 ha tout au plus. Le repas d’un indri est composé de plus d’une trentaine d’espèces de feuilles, toutes différentes. Il lui en faut près d’un kilo et demi par jour. Cette espèce de lémurien est constamment sur les arbres. S’il descend à terre, c’est qu’il a faim.