Antananarivo ou la ville des Milles, une capitale riche en histoire
Capitale de Madagascar, Antananarivo est une ville cosmopolite où on peut avoir des aperçus de ce que réserve l’île dans un cadre urbain. Comme la signification de son nom l’indique, la « ville des Mille » réserve à ses visiteurs 1000 trésors à découvrir. Que l’on soit en famille, entre amis ou en amoureux, ou même que l’on soit en solo, on peut admirer des paysages très variés et passer par des lieux historiques de toutes les sortes avec ou sans guide. Du centre-ville, là où s’entremêlent les boutiques, les anciens bâtiments coloniaux et les institutions importantes diverses jusqu’à la haute ville où trône le « Rova », un palais de l’époque royale, on ne peut qu’être ébloui par la vue et la diversité du paysage.
Les lieux à ne pas rater dans la ville
Quand on visite la capitale, on ne peut pas rater son centre-ville. C’est là que se trouve l’avenue de l’indépendance. Sur un côté, les bâtiments des arcades comme le disent les locaux, sont séparés par l’hôtel de ville au milieu. Il s’agit d’une nouvelle version construite il y a quelques années. L’ancien bâtiment a été incendié lors d’une manifestation en mai 1972. Outre cette construction, le bâtiment de l’ancienne gare qui se trouve à l’extrémité de l’avenue est aussi un monument historique exceptionnel. Le bâtiment abrite désormais un restaurant et des boutiques.
On quitte le centre et on remonte la colline qui mène vers le palais de la reine. Sur le chemin en pavé, on peut admirer des constructions qui datent de plusieurs siècles. On peut aussi voir de loin les maisons qui se trouvent sur la plaine de l’Imerina, une autre appellation ethnique d’Antananarivo. On ne peut pas rater le statut dédié à l’ex-président Ratsimandrava qui a été assassiné le 11 février 1975 après une semaine seulement au pouvoir. On y trouve aussi un petit coin qui permet de voir la ville d’en bas. Quelques kilomètres plus haut, il y a le fameux jardin d’Andohalo. C’est là que les anciens dirigeants du pays faisaient leurs discours. Désormais, on y trouve un terrain et un petit parc arboré où les jeunes tananariviens viennent en petit groupe. Autour de ce petit parc, il y a plusieurs vieilles églises dont la cathédrale catholique et la grande statue de la vierge Marie qui domine la ville.
On y trouve aussi un des plus grands lycées publics de la ville avec ces grands bâtiments centenaires. Après cette petite halte et un bref passage au fameux « Ambavahadimitafo », une entrée en pierre qui marque l’extrémité nord du jardin, on a encore à faire un dernier petit effort pour atteindre le plus haut sommet de la ville. Un petit passage au Musée Andafiavaratra s’impose. On peut y apprécier les derniers objets qu’on a pu sauver du grand palais quand il a été incendié en novembre 1996. Puis on passe par le palais du tribunal, des murs de pierre qui rappellent le style de construction romaine. On peut déjà voir plus haut l’entrée du palais de la reine gardé par ses grands aigles noirs. Une fois à l’intérieur de ce grand château d’autrefois ou de ce qui en reste après son incendie, on se sent ailleurs et en même temps partout. En faisant le tour des allées et des cours du palais, on peut aussi entre temps admirer toute la ville. La vue est tout simplement exceptionnelle du nord au sud et d’est en ouest.
Ce qu’on doit savoir d’autres sur cette ville
Quand on dit tourisme et voyage, on doit aussi se mettre en tête l’hébergement. Antananarivo dispose de plusieurs types d’hébergement destinés à recevoir les visiteurs. Il y en a pour tous les gouts, tous les budgets et tous les besoins. Si l’on cherche des coins calmes, loin des bruits et des embouteillages, on peut prendre un bungalow ou une chambre d’hôtel dans les zones périphériques comme Ivato sur la route de l’aéroport. On y trouve un peu de tout : grands hôtels étoilés, lodge, chambres d’hôtes, etc. Si l’on a envie de gouter à l’ambiance tananarivienne, sa vie nocturne et le bouillonnement de ses marchés, on n’a qu’à réserver une chambre dans un hôtel en centre-ville ou dans ses environs.
La capitale Malgache a aussi ses marchés, ses équipements sportifs comme le stade et le palais des sports à Mahamasina, le grand stade d’Alarobia, ses centres commerciaux dont l’Akoor Digue et bien d’autres attraits.
Pour la restauration, Tana réserve pas mal de surprises pour les gourmands. Que ce soit pour satisfaire un petit creux ou bien pour les repas, le choix est large. Il y a les grandes tables des établissements étoilés, les restaurants qui proposent des spécialités du monde et des spécialités locales. On y trouve aussi les « hotely » qui n’ont rien à avoir les hôtels ! Ces derniers sont des sortes de gargote qui proposent des plats typiquement malagasy comme le fameux ravitoto ou encore le romazava.